Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/07/2012

On ne touche pas aux élus locaux

 élu-local.jpgOn parie que la "commission Jospin" n'abordera pas ce sujet ? Le PS ayant annulé d’un trait de plume la réforme qui devait diminuer sensiblement le nombre d’élus territoriaux, les prochaines élections locales ressembleront, hélas, aux précédentes. Sauf que la crise financière prive désormais les élus municipaux, départementaux et régionaux de leur principale raison d‘être : dépenser l’argent des autres. Car de l’argent, il n’y en a plus ! Il faut craindre que le recrutement des élus locaux, du coup, soit de moins en moins dynamique (des fonctionnaires, des retraités, mais aucun entrepreneur, aucun commerçant, aucun créateur), ce qui n’augure rien de bon, justement, pour la gestion de la crise économique dans les collectivités territoriales !

 

06/07/2012

Hollande ne commande plus rien

 baylet.jpg"Hollande peut aller se faire f… !" Le sénateur Baylet ne l’a pas dit comme ça, mais c’était tout juste : sa promesse électorale sur le non cumul des mandats, François Hollande peut en faire des papillotes ! Les sénateurs radicaux de gauche voteront contre, donc la loi ne passera pas, et basta. Le groupe socialiste, qui est aussi contre la réforme, n’aura même pas à voter. Les élus locaux, à gauche, ne veulent rien céder de leurs fauteuils et privilèges, le chef de l’Etat est donc prié de la fermer ! Après la parité dans les hautes sphères de l’Etat, la renégociation du traité européen et quelques autres promesses intenables, en voici une autre, socle de la fameuse République "exemplaire", qui vient d’exploser en vol ! Je me trompe, ou cela commence à faire beaucoup ?

03/08/2009

Elus locaux : l'orage menace

Le bras de fer s’annonce tendu. C’est le 16 septembre, paraît-il, que le gouvernement va lancer la réforme des collectivités locales. A la hussarde. C’est-à-dire à la barbe des élus locaux. Croyez-moi, pour que le président de l’Assemblée des Départements de France monte au créneau en plein mois d’août, il faut que la menace soit sérieuse ! On devrait bientôt entendre le Sénat sortir de sa torpeur estivale. Car les élus n’ont aucune envie, mais vraiment aucune, qu’on touche à leurs statuts, à leurs pouvoirs, à leurs habitudes, à leurs privilèges. Aucune envie de devoir réduire leurs compétences floues, leurs discrets trésors de guerre, leurs subventions discrétionnaires, leurs investissements contestables, leurs dépenses inutiles. Plus conservateur qu’un élu local, tu meurs ! La bagarre va être terrible...